No Man's Land

L’exposition No Man’s Land, à la galerieACDC, rend compte des récentes investigations de Julien Discrit. En 2006, le plasticien a montré son travail dans plusieurs expositions collectives ; L’usage du monde à Rijeka (Croatie), Cosmogonies à La Galerie de Noisy-le-Sec, D’où l’écoute prend forme au centre d’art Passerelle de Brest... L’atelier, à la Galerie nationale du Jeu de Paume l’a également invité pour une exposition personnelle. 

C’est autrement plus loin, aux confins de la terre et à l’occasion de sa première exposition personnelle en galerie, que notre Indiana Jones vient dévoiler ses oeuvres explorant d’un regard croisé (entre géo-graphie et arts plastiques) l’espace, le lieu et ses limites. 

Débobinons rapidement le fil conducteur : No Man’s Land est un terme polysémique renvoyant à un espace indéterminé. Désert, zone frontalière, notion floue...Toutefois, il est toujours question des relations entre l’homme, son milieu, et son histoire, comme géographie dans le temps. 

The day trip project (part1), Inframince & After Hokusaï, 3 oeuvres de l’exposition balisent ces terres inconnues. 

La maquette d’un véhicule furtif pour un western initiatique, une sculpture-empreinte du ciel sur la montagne et une sérigraphie, remix de la célébrissime estampe Le mont Fuji vu de Kanagawa (Hokusaï vers 1831), sur le mode carte-test de Rorschach ... 

Ces trois représentations minimales proposent une nouvelle écriture du paysage, distanciée du monde et de la rationalité de nos détecteurs(...)